MISE À JOUR DU 22.09.2023

Sissach BL : « Regrettons l’escalade » – La KESB est assiégée depuis une semaine
22.09.2023, 11:50 heures
Par Lukas Hausendorf / 20 Minutes

Depuis une semaine, les opposants à la vaccination assiègent l’autorité de protection de l’enfant et de l’adulte à Sissach, car celle-ci doit faire appliquer une vaccination de deux enfants ordonnée par la justice. Maintenant, l’autorité s’exprime pour la première fois.

« Nous regrettons que ce cas particulier ait suscité autant d’attention. A notre avis, cela n’aide pas les personnes concernées », affirment Nathalie Henzi et Ursula Trachsler, les coprésidentes de l’autorité de protection de l’enfant et de l’adulte de Gelterkinden-Sissach. Depuis une semaine, l’autorité est en état de siège. Des opposants à la vaccination tiennent un piquet devant le bureau de l’autorité et des policiers communaux sécurisent le bureau. « Nous regrettons cette escalade », a déclaré la codirection de l’autorité.

L’expulsion des activistes n’a pas été ordonnée jusqu’à présent. Il s’agit d’un terrain public, explique la codirectrice Nathalie Henzi. Le travail de l’autorité n’en a pas été affecté jusqu’à présent. «  Nous faisons notre travail comme d’habitude ».

La protestation a pour origine la vaccination contre la rougeole de deux enfants âgés de huit et dix ans, ordonnée par le Tribunal fédéral. Les parents séparés, qui se partagent l’autorité parentale, n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la question de la vaccination contre la rougeole. Le père a demandé que les enfants soient vaccinés, la mère s’y est opposée. Selon le Tribunal fédéral, dans une telle situation d’impasse, c’est l’Office fédéral de la santé publique, en tant qu’autorité fédérale compétente en la matière, qui sert de guide.

En raison du domicile de la mère de l’enfant, la Kesb est tenue de faire appliquer l’ordonnance judiciaire. Depuis plus d’un an, l’autorité a tenté à plusieurs reprises de résoudre l’affaire à l’amiable. Jusqu’à présent, elle n’y est pas parvenue. L’affaire s’est envenimée il y a une semaine lorsqu’il a été annoncé que la vaccination des enfants contre la rougeole pourrait être effectuée sous la contrainte policière si la mère de l’enfant ne s’acquittait pas de son obligation dans le délai imparti, qui a expiré vendredi dernier. Les enfants n’ont pas été vaccinés à ce jour.

Adresse du médecin publiée

Depuis une semaine, les opposants à la vaccination tentent de faire pression publiquement pour renverser la décision du tribunal. La mère a entre-temps retiré ses enfants de l’école, comme le montre une lettre qui circule sur Telegram. Elle y fait valoir des „pressions psychologiques“. Une association de protection de l’enfance domiciliée au Tessin, qui conseille la mère, est à la tête de ces actions. Celle-ci a également rendu publique l’adresse du médecin traitant qui devait vacciner les enfants et couvre la Kesb de lettres et de prétendues preuves censées démontrer la dangerosité de la vaccination.

https://www.20min.ch/story/sissach-bl-jetzt-aeussert-sich-die-kesb-zur-belagerung-890058651276

Article de 20 Minutes en allemand du 22.09.2023 en PDF

Rectification de Corona Info Suisse :

« Le chef de file de ces actions est une association de protection de l’enfance domiciliée au Tessin, qui conseille la mère. » – 20 Minutes du 22.09.2023

A aucun moment, l’association PIU ou la mère des enfants concernés dans le « cas Sissach » n’ont joué un rôle de leader dans la « Mahnwache Sissach ».

Rectification sur le canal Corona Info Suisse :
https://t.me/coronainfoschweiz/8615

Prise de position publique sous forme de message vocal de Marek Schäfer, porte-parole de l’association PIU :
https://t.me/Staatsimpfung/5777